Histoire

SOCIéTé D’ANIMATION DE PREZ-VERS-SIVIRIEZ

 
Histoire de Prez au Moyen Age  :
(Tiré du dictionnaire géographique, statistique et historique du canton de Fribourg par F.Kuenlin de 1832 )
On trouve, entre Chavannes-les-Forts et Prez, les restes d’un camp ou de fortifications très anciennes, qui paraissent remonter aux Burgondes, ainsi qu’un tertre naturel de forme presque circulaire, nivelé de main d’homme, mesurant 13 pas par 16.
• Une famille très nombreuse, divisée en plusieurs branches, portait le nom du village de Prez ; elle possédait beaucoup de fiefs et de propriétés dans les contrées de Rue, Vauderens, Esmonts, Prez-vers-Noréaz et dans d’autres (Uchtlandie et Gruyère). Aymon de Prez, le premier qui soit connu d’une manière authentique, vivait en 1256. De 1444 à 1511, François de Prez était évêque d’Aoste.
Fin 1347, un fléau que l’Occident n’a plus connu depuis le VIe siècle fait sa réapparition : la peste. Du monde musulman à l’Europe occidentale, elle décime les populations et fragilise les structures sociales. Prez sera touché aussi mais résistera mieux que Rue par exemple.
Extraits tirés de PRO FRIBOURG “Rue” NO 122, mars 1999
• D’autres facteurs, avant 1450, ont joué un rôle dans l’évolution de la population du village : accidents climatiques et chertés consécutives, troubles politiques. Citons pour exemples :
- La sécheresse des années 1385-86.
- Plus encore, les années terribles, 1436 et 1437, marquées dans toute l’Europe occidentale par une hausse considérable du prix des denrées, calamiteuse tant pour l’artisanat que pour l’agriculture.
- Les guerres, aussi, menées par les princes de Savoie. Ces hostilités entraînent des morts, certes moins nombreuses que celles provoquées par la disette ou les épidémies mais qui, à l’échelon du village, n’en retentissent pas moins sur l’équilibre des familles. Il n’y a pas que les nobles qui soient exposés aux risques de la guerre. De simples paysans sont engagés, à pied bien sûr, mais y laissent leur peau.
- Des ménages vainqueurs de l’épreuve (épidémie ou guerre), se trouvent réduits souvent à une veuve ou un veuf avec des enfants en bas âge. Ils subsisteront certes pendant quelques années mais en candidats désignés à la misère, promis au déracinement et bientôt à l’émigration, parfois brutale.
- Il arrive qu’une sorte de panique se saisisse des habitants soudainement privés de leurs voisins, de leurs amis ou parents, de leurs repères quotidiens. Tel petit hameau se vide alors d’un coup de ses occupants et n’est plus désormais qu’un lieu-dit désert pour des décennies. Bionnens fut de ceux-là.

Informations fournies par Huguette Descloux

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