Histoire

SOCIéTé D’ANIMATION DE PREZ-VERS-SIVIRIEZ

 
La vie de nos ancêtres au XIX ème siècle  :
En 1870 on a compté le plus grand nombre d’habitants avec 362.
La cause de ce soudain élan de la population est due essentiellement à une forte natalité et aux progrès de la médecine.
Les familles Chassot, Cosandey, Davet, Delamadeleine, Dutoit, Jaquier formaient la majorité de la population.
L’agriculture est la principale source de revenus. Toute la famille aide aux travaux des champs. Des domestiques viennent prêter main-forte en cas de besoin. Ils vivent avec la famille ou dans une dépendance.
Il y a des paysans tisserands, moutonniers, charrons, meuniers, cloutiers, cordonniers. Les socques cloutées et les galoches étaient de mise en semaine.
Les frères Florian, Louis, Paul, Vincent Jaquier fondent des cloches à vaches dans une maisonnette équipée d’un four. Ils les décorent de façon riche et très précise avec des ornements et les mêmes signes qu’on trouvait auparavant chez Paul Giovanna de Mossel. Les frères sont paysans; ils sont très habiles, ils travaillent aussi comme mécanicien, menuisier et ébéniste. Leur marque est : Frères Jaquier, Fondeurs, Prez-Glâne.
Les femmes s’occupent de leurs nombreux enfants, aident leur mari pour les récoltes, préparent 5 repas par jour ( un solide déjeuner, les 9 h, les 4 h, les dîner et souper).
Les jeunes filles apprennent le métier de couturière, tailleuse, tricoteuse, lingère, repasseuse, tresseuse de paille, sage-femme, religieuse.Florence Jaquier, dite à la meunière, est au couvent de la Fille-Dieu à Romont.
Le 2 mai 1878. Lettre d’Antoinette Jaquier au Conseil communal : “Me trouvant âgée de 66 ans, infirme de manière à ne pouvoir faire autre chose que de tresser la paille et dont la vente va fort mal à présent, il arrive que je n’aie pas même le nécessaire pour vivre. Je me recommande bien à vous de m’accorder un secours de 2 francs par mois.” Le syndic et les conseillers acceptent la demande.
“En Glâne et en Gruyère, on tressait la paille à domicile. On cultivait la « rouge de Gruyère », une variété de blé pouvant atteindre 2 mètres de haut. Les paysannes livraient notamment à l’industrie les tortillons ou tresses de paille, produits semi-finis nécessaires au nouage des chapeaux ou autres objets. On a trouvé la trace en 1916, dans les comptes d’une épicerie, d’une botte de 1000 tortillons tressés, qui avait été achetée pour 55 centimes, soit l’équivalent de 1 ou
2 kilos de pain. Quand on sait les heures que cela représente, on voit que la manufacture de la paille ne valait plus grand-chose.”

Extraits de textes rédigés par Huguette Descloux, à partir des archives communales
La vie de nos ancêtres au XIX ème siècle

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