Histoire

SOCIéTé D’ANIMATION DE PREZ-VERS-SIVIRIEZ

 
l’emploi  :

La monnaie en 1740 était : l’écu petit / la bache ou batz / la cruche / le denier. En 1821 des derbonniers sont établis aux conditions suivantes :
« Le derbonnier devra prendre les derbons et taupes dans toutes les
terres de la commune. »
Il tiendra un livre dans lequel sera inscrit le nom de tous les communiers et fourrins sur lesquels il devra tendre ses pièges pour prendre les derbons.
Sur ce livre il marquera les bêtes prises et le nom de chaque particulier à qui elles appartiendront et il portera les queues au gouverneur (syndic). Celui-ci les marquera aussi sur un livre, en gros et les deux livres seront confrontés à la Saint-Martin où le derbonnier devra retirer ses peines.
Si quelqu’un trouve le derbonnier trop négligent pour tendre sur ses terres, il devra l’avertir, et si le derbonnier n’obéit pas dans les deux fois vingt-quatre heures, si le temps le permet, le derbonnier sera tenu de payer dix baches pour dédommager celui qui aura ses terres ravagées.
Le derbonnier prendra trois bêtes pour une bache et il sera payé complètement à la Saint-Martin. Si quelque communiers se refusaient à le payer ce jour-là, ils seront tenus suivant les redevances de la commune.
1839 : On a décidé d’établir un piqueur pour maintenir les chemins de la commune. Le dit piqueur prendra les hommes qui lui conviendront, mais bien entendu, il devra les commander. Les enfants, les filles et les femmes ne seront point reçus pour faire ces journées. Les journées
seront payées 1 batz par heure, on a accordé 1 batz de plus au piqueur par jour. Celui-ci devra marquer exactement le quantième du mois, les heures que les ouvriers auront faites. Les ouvriers travailleront autant que possible dans leur quartier et ceux qui n’auront pas d’outil convenable seront renvoyés. Le piqueur ne pourra faire aucun ouvrage sans le consentement du Conseil communal. L’ouvrier qui ne voudra pas travailler sera renvoyé par le piqueur et sa journée ne sera point comptée. Le piqueur devra rendre des comptes exacts à la commune. Le règlement est fait en cassation de tout règlement antérieur. A été nommé piqueur Louis Cosandey au sergent, celui-ci a accepté. 22 mai 1879. Etablir des contrôleurs et receveurs des hannetons, par quartier.
1885 : Etablir un triangle ou chasse-neige, à confectionner par les frères Jaquier fils de Joseph du Raffour d’Avaud, ancien syndic. 3 avril 1845. Le forestier Marcel Chassot avise le Conseil que les ouvriers communaux font grève depuis aujourd’hui. Ils ne veulent plus travailler à moins de 1 fr 20 par heure. “Maintenant je suis seul, je pile des billons au bout du bois : demain j’irai de nouveau aux stères avec les deux fils Girard”.

Extraits de textes d’Huguette Descloux,tirés des archives communales
L’emploi dans la commune de Prez, au XIX ème siècle

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